Monsieur Abdoulaye BAH, ancien responsable de la Nouvelle Génération pour la République (NGR) de M. Abé SYLLA, gagnerait à se poser une question fondamentale avant de s’aventurer dans les commentaires sur la position politique de l’honorable Cellou BALDÉ :
A-t-il officiellement quitté l’UFDG ?
À ce jour, aucun acte juridique de démission ou d’exclusion n’a été rendu public. Par conséquent, toute déclaration insinuant un départ formel de Cellou BALDÉ de l’UFDG relève de la spéculation ou de l’intox.
S’il pense le contraire, qu’il présente un document officiel émanant des instances statutaires du parti.
Par ailleurs, il est important de rappeler que le CNRD n’est pas un parti politique. Il n’existe aucune disposition dans les statuts ou règlements intérieurs de l’UFDG interdisant à ses membres ou responsables de rencontrer un dirigeant guinéen, fût-il Chef de l’État.
Rencontrer le Général Mamadi Doumbouya ne constitue pas une transgression politique.
En réalité, monsieur Bah devrait balayer devant sa propre porte. Lorsqu’il quittait la NGR pour rejoindre l’UFDG, a-t-il lui-même démissionné formellement de son ancien parti ? Si oui, qu’il publie ces documents. À l’époque, ses choix politiques étaient clairement dictés par des calculs personnels : briguer la mairie de Kindia, puis lorgner la députation uninominale dans la même préfecture.
Il ne doit pas non plus oublier la trahison politique dont il a été victime en octobre 2018 lors de l’installation du Conseil communal de Kindia. Ce jour-là, malgré son ambition légitime, sa victoire fut confisquée au profit du candidat de l’UDG, avec la présence passive de hauts cadres de l’UFDG, dont le vice-président Fodé Oussou Fofana.
À la différence de ces luttes d’intérêts internes, l’honorable Cellou BALDÉ affiche un parcours constant, loyal et exemplaire :
Président de la Fédération UFDG de Labé
Coordinateur des Fédérations de l’intérieur
Membre influent de la Commission Électorale du parti
Député uninominal de Labé à l’Assemblée nationale.
Ce parcours impose le respect, au-delà des clivages internes ou des divergences d’approche.
En somme, Monsieur BAH doit comprendre que le CNRD n’est pas un adversaire politique, et que Cellou BALDÉ – comme tant d’autres – a simplement pris acte des injustices flagrantes dont est victime le ministre Ousmane Gaoual Diallo, tout en dénonçant la mauvaise gestion actuelle de l’UFDG.
Koto Abdoulaye BAH, stop !
L’heure est à la lucidité, pas à la diversion