Discret mais déterminé, Lanciné Keita est l’un de ces hauts cadres de l’administration guinéenne qui préfèrent les actes aux discours. Depuis son arrivée à la tête du Conseil guinéen des chargeurs (CGC), il impulse une dynamique nouvelle, fondée sur la rigueur, la réforme et l’efficacité.
Originaire de la Haute-Guinée, Lanciné Keita est connu pour sa droiture, sa loyauté envers l’État et son sens élevé de la responsabilité publique. Dans les milieux portuaires comme dans les couloirs du ministère des Transports, il est unanimement décrit comme un homme intègre, méthodique et peu enclin à la politique spectacle.
Depuis sa prise de fonction, plusieurs réformes ont vu le jour sous son impulsion :
Modernisation des outils de gestion du fret
Digitalisation des procédures pour plus de transparence
Renforcement des capacités internes du personnel du CGC
Meilleure collaboration avec les chargeurs et opérateurs privés
Ces changements visent à améliorer la compétitivité du secteur portuaire guinéen et à en faire un levier important du développement économique.
Les résultats sont visibles. Le CGC est aujourd’hui plus accessible, plus efficace, et joue pleinement son rôle de facilitateur entre les acteurs du commerce extérieur et les autorités douanières et portuaires. La confiance des chargeurs s’est accrue, et de nombreux partenaires internationaux saluent la gouvernance actuelle.
Lanciné Keita ne cache pas son ambition : faire du CGC une institution de référence en Afrique de l’Ouest. Pour cela, il mise sur le capital humain, l’innovation, et la transparence. Il insiste aussi sur la formation continue des jeunes cadres et la mise en place d’un dialogue constant avec les acteurs du terrain.
« Ce n’est qu’en restant à l’écoute des réalités que nous pourrons répondre efficacement aux attentes des chargeurs guinéens », confiait-il récemment lors d’une rencontre sectorielle.
Dans un environnement souvent marqué par l’improvisation ou le clientélisme, Lanciné Keita tranche par son professionnalisme et sa discrétion. Sans tambour ni trompette, il transforme le Conseil guinéen des chargeurs en une structure moderne, au service du développement national.
Par Mamadou Malal Diallo