Ce dimanche 25 mai 2025, Coleah s’est levée d’un seul élan, unie, déterminée et fière. Les cinq quartiers de ce bastion stratégique de la commune de Matam ont vibré au rythme d’un événement citoyen inédit : le Marathon du Recensement, une initiative portée avec énergie par Monsieur Paul Moussa Diawara, Directeur National de la Marine Marchande, unanimement désigné par les sages, les jeunes et les leaders d’opinion comme le « Parrain » de Coleah.
« Je me recense, donc j’existe ! »
Des centaines de participants ont foulé le bitume sur plusieurs kilomètres, dans une ambiance festive mais résolument engagée. Le message était clair : se faire recenser, c’est plus qu’un devoir — c’est un droit fondamental.
« Se faire recenser, c’est revendiquer son identité, c’est exister officiellement aux yeux de la République. C’est le point de départ de tous nos droits ! », a lancé Paul Moussa Diawara, devant une foule survoltée.
Un acte citoyen fort pour une Guinée inclusive
Bien plus qu’un simple footing, ce marathon fut un acte de prise de conscience collective. Il a permis de rappeler l’importance stratégique du PN-RAVEC (Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil), qui constitue le socle de notre citoyenneté, la base de nos droits, et le fondement d’un avenir démocratique équitable.
« Aujourd’hui, Coleah court pour la Guinée. Pour que plus aucun enfant ne soit invisible. Pour que chaque voix compte. Pour que chaque citoyen ait une existence légale reconnue », a déclaré une mère de famille, fièrement munie de son dossard.
Une mobilisation qui inspire au-delà de Coléah
À travers cette action forte, le parrain de Coleah transforme la sensibilisation en mobilisation, et la mobilisation en engagement concret. Un engagement au service de la refondation de l’État, prônée par le Président de la Transition, le Général Mamadi Doumbouya.
« Ce n’est pas seulement un événement. C’est un signal fort. Le changement commence ici, avec nous. Chaque pas que nous faisons aujourd’hui rapproche notre pays d’un avenir mieux structuré, mieux gouverné », a conclu Monsieur Diawara.
Ibrahima Sory Keita, pour louramedia.com