Hier, il était contre nous. Hier, il levait la voix pour critiquer. Parfois avec dureté. Parfois avec ignorance. Parfois simplement parce qu’il n’avait pas encore compris.
Mais aujourd’hui, il a ouvert les yeux.
Aujourd’hui, il s’est réveillé.
Aujourd’hui, il a rejoint notre camp. Le camp du Président Mamadi Doumbouya.
Et pourtant… au lieu de l’accueillir, certains continuent de le juger.
Mais souvenons-nous :
Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’il a dit hier.
Ce qui compte, c’est ce qu’il fait aujourd’hui.
Ce qui compte, ce n’est pas ses paroles d’hier, mais son engagement d’aujourd’hui.
Ce qui compte, ce n’est pas ses critiques passées, mais la victoire finale que nous bâtissons tous ensemble derrière le Président.
« Un homme peut se tromper mille fois, mais s’il se relève une seule fois pour la vérité, alors cette seule fois efface ses mille erreurs. »
Oui, l’homme n’est pas parfait.
Oui, nous faisons tous des erreurs.
Mais la grandeur, ce n’est pas de ne jamais se tromper. La grandeur, c’est d’avoir le courage de se corriger. D’avoir la lucidité de dire :
« Aujourd’hui, j’ai compris. »
Et celui qui comprend, celui qui change, celui qui rejoint la vérité, mérite d’être accueilli, pas repoussé.
Car si nous passons notre temps à juger ceux qui arrivent, nous perdrons la force du nombre.
Et un peuple divisé par l’orgueil ne gagne jamais la bataille de l’Histoire.
Hier, il critiquait.
Aujourd’hui, il marche avec nous.
Hier, il refusait.
Aujourd’hui, il tend la main.
Hier, il était dans l’ombre.
Aujourd’hui, il rejoint la lumière.
Ne fermons pas la porte à celui qui revient.
Ne rejetons pas celui qui se corrige.
Car un soldat qui quitte l’ennemi pour te rejoindre vaut mieux que dix soldats qui te flattent sans combattre.
La vraie victoire appartient à celui qui sait rassembler, pas à celui qui divise.
Nous voulons la victoire finale du Président Mamadi Doumbouya.
Et cette victoire n’aura lieu que si nous sommes unis.
Ceux qui jugent oublient que la politique n’est pas une affaire de rancune, mais de rassemblement.
Ceux qui condamnent oublient que même le soleil éclaire celui qui l’a maudit la veille.
Ceux qui insultent oublient qu’en politique, chaque voix compte, même celle qui s’était tue ou opposée hier.
Aujourd’hui, nous devons l’accepter.
Aujourd’hui, nous devons comprendre que la victoire n’est pas un concours de pureté, mais un chemin commun où chacun trouve sa place.
Alors, ouvrons-lui nos bras.
Accueillons-le.
Et avançons.
Car l’Histoire n’écrit pas le nom de ceux qui ont jugé, mais le nom de ceux qui ont gagné.
« Ce qui compte, ce n’est pas qui tu étais hier, c’est qui tu choisis d’être aujourd’hui pour bâtir demain. »
Ahmed Sékou Camara
« Ahmed de Paris »
Démineur du GMD