Conakry, juillet 2025 – L’annonce des résultats du Baccalauréat unique session 2025 a fait émerger trois figures marquantes de la réussite scolaire en Guinée. Il s’agit de Sékou Keita, Malon Magassouba et Mountaga Tely Diallo, respectivement premiers de leurs séries : Sciences Mathématiques (SM), Sciences Sociales (SS) et Sciences Expérimentales (SE). Trois jeunes aux parcours distincts, mais portés par une même ambition : exceller par le mérite.
Dans un pays où l’éducation est souvent confrontée à de nombreux défis structurels, ces brillants lauréats incarnent l’espoir d’une jeunesse engagée et résolument tournée vers l’avenir. À seulement 16 à 18 ans, ils deviennent des symboles d’un système éducatif qui, malgré les difficultés, continue de produire des talents remarquables.
Sékou Keita, premier de la série SM, a impressionné par ses résultats en mathématiques et en physique, disciplines réputées exigeantes. Originaire de Conakry, il rêve d’intégrer une grande école d’ingénierie à l’international. De son côté, Malon Magassouba, major de la série SS, s’est illustrée par une excellente moyenne en philosophie, histoire et géographie. Elle ambitionne de poursuivre des études en droit et de défendre un jour les valeurs de justice et d’équité en Guinée.
Quant à Mountaga Tely Diallo, premier en SE, il a brillé en biologie et chimie. Passionné par la médecine, il espère entamer prochainement un cursus pour devenir médecin et œuvrer pour la santé communautaire, notamment en milieu rural.
À travers leur performance, ces trois bacheliers redonnent confiance à tout un pays en l’avenir de son école. Ils sont la preuve vivante que le travail, la discipline et la persévérance peuvent ouvrir les portes du succès, quelle que soit l’origine ou le milieu social.
Leur réussite intervient dans un contexte où les autorités éducatives multiplient les efforts pour améliorer la qualité de l’enseignement et restaurer le mérite au cœur du système scolaire. En retour, ces jeunes prodiges envoient un message clair : la Guinée regorge de talents, il suffit de les soutenir, de les encadrer et de leur donner les moyens de rêver plus grand.
Ibrahima Sory II Keita, pour louramedia.com