À trois mois d’une élection présidentielle qui s’annonce particulièrement tendue en Côte d’Ivoire, l’eurodéputé allemand Michael Gahler appelle l’Union européenne à réagir publiquement face aux dérives constatées dans le processus électoral.
Dans un contexte politique ivoirien de plus en plus crispé à l’approche de la présidentielle prévue pour octobre prochain, les inquiétudes se multiplient au sein de la communauté internationale. Le dernier signal d’alerte vient de l’eurodéputé allemand Michael Gahler, membre influent du Parlement européen, qui appelle la représentation de l’Union européenne en Côte d’Ivoire à « faire quelque chose en public ».
Selon lui, le processus électoral actuel présente des signes de dérive préoccupante qui pourraient compromettre la crédibilité et la transparence du scrutin. Bien que l’eurodéputé n’ait pas encore détaillé l’ensemble des préoccupations, ses déclarations laissent entendre un malaise grandissant au sein des partenaires européens du pays.
Des tensions politiques en toile de fond
La Côte d’Ivoire, toujours marquée par les cicatrices de la crise post-électorale de 2010-2011, entre dans une nouvelle phase électorale sous haute surveillance. Les divergences entre les principaux acteurs politiques, les soupçons de manipulation du fichier électoral et les tensions autour de la Commission électorale indépendante (CEI) nourrissent un climat d’instabilité à quelques semaines du vote.
Pour certains observateurs, l’appel de Michael Gahler pourrait inciter Bruxelles à adopter une posture plus ferme dans ses relations diplomatiques avec Abidjan. L’objectif : préserver les acquis démocratiques et prévenir toute crise post-électorale.
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