New York, terre d’espoir pour des milliers de jeunes Africains, a vu se briser les destins de deux jeunes Guinéens, à 26 ans d’intervalle. Une coïncidence tragique qui réveille de douloureux souvenirs.
Le 4 février 1999, Amadou Diallo, 23 ans, immigrant guinéen, est abattu de manière brutale par quatre policiers du NYPD devant son domicile dans le Bronx. Les agents tirent 41 balles, dont 19 atteignent le jeune homme, alors qu’il tentait simplement de sortir son portefeuille. Il ne portait aucune arme. Ce drame, largement médiatisé, avait déclenché une vague d’indignation aux États-Unis et au-delà, devenant un symbole des violences policières.
26 ans plus tard, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 août 2025, un autre jeune Guinéen, Ahmad Diallo, trouve la mort à Brooklyn, toujours à New York. D’après les premières informations, il aurait été victime d’une fusillade, dans des circonstances encore floues.
Cette nouvelle tragédie suscite une vive émotion, notamment sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes guinéens expriment leur tristesse, leur colère et leur inquiétude face à la répétition de ces drames.
Deux jeunes, deux époques, deux vies fauchées trop tôt… et toujours le même chagrin, la même incompréhension.
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