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Lamarana Petty Diallo du mouvement des réformateurs prévient l’UFDG : « Aucun congrès ne pourra se faire sans nous… »

@malal by @malal
19 juin 2025
in Politique
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Lamarana Petty Diallo du mouvement des réformateurs prévient l’UFDG : « Aucun congrès ne pourra se faire sans nous… »
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L’annonce de la tenue du congrès de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), prévue le 6 juillet 2025, suscite une vive contestation au sein du « Mouvement des réformateurs de l’UFDG ». Son président, Lamarana Petty Diallo, dénonce une initiative qu’il juge illégale et contraire aux statuts du parti. Il prévient : « Aucun congrès ne pourra se faire dans l’exclusion des responsables élus par le congrès de 2015. ». Dans cet entretien exclusif accordé à nos confrères d’Africaguinee.com le mercredi 18 juin 2025, cet ancien cadre du Conseil politique de l’UFDG explique les raisons de son opposition et précise les actions que son mouvement entend entreprendre.

 Comment réagissez-vous à l’annonce de l’UFDG d’organiser son congrès le 6 juillet 2025 ?

LAMARANA PETTY DIALLO : L’annonce de ce congrès est insensée, car elle viole le texte fondateur du parti concernant la tenue du congrès ordinaire et du congrès extraordinaire. Les statuts sont pourtant clairs : les congrès doivent se tenir tous les cinq ans. Or, depuis celui de 2015, aucun congrès n’a été organisé.

Quant au congrès extraordinaire, il aurait dû être convoqué après six mois d’empêchement du président Cellou Dalein Diallo. Les textes stipulent que lorsque, pour quelque raison que ce soit, un empêchement dépasse six mois, le président doit désigner l’un des vice-présidents pour assurer l’intérim. C’est ce que prévoit l’article 14.6 et 14.7 des statuts.

Au-delà de cette période de présidence provisoire, un congrès extraordinaire doit être convoqué par le Bureau exécutif national, qui est le seul organe habilité à le faire. Le Conseil politique, dont sont issus les membres actuels qui prennent ces initiatives, n’a qu’un rôle d’exécution. Ce n’est pas une instance décisionnelle, mais d’application. Malheureusement, rien de tout cela n’a été respecté.

Et maintenant, après l’annulation du précédent congrès annoncé, voilà que le même parti – ou plutôt la même personne, en l’occurrence M. Fodé Oussou Fofana – annonce une nouvelle date en lieu et place du Bureau exécutif.

Comme si cela ne suffisait pas, M. Kalémodou Yansané se permet de fixer des règles comme s’il recevait les militants chez lui. Il dit : « Vous devez venir à telle heure, pas à telle autre, entre telle date et telle date. » Il parle d’un enregistrement prévu du 16 au 20. Eh bien, nous lui demandons simplement de commencer par demander au président du parti de venir s’enregistrer. Ensuite, il pourra inviter les autres. En d’autres termes, il faut que la tête du troupeau avance pour que le reste suive.

C’est pourquoi je dis que cette démarche est absurde, hors contexte et sans fondement.

Vous parlez de l’empêchement du président du parti. Mais pouvez-vous nous expliquer plus en détail quand et comment cet empêchement a duré plus de six mois ?

L’empêchement, c’est l’absence effective du président du parti en raison de son séjour prolongé à l’étranger. Certes, pendant les six premiers mois, il peut continuer à gérer à distance, mais au-delà de ce délai, les textes doivent être appliqués. On ne peut pas diriger un parti indéfiniment par procuration.

Et les conséquences sont visibles : le parti est devenu ingérable. On assiste à une pagaille où chaque vice-président prend des initiatives unilatérales : l’un exclut des membres, l’autre convoque des congrès, un troisième préside des assemblées générales pendant qu’un autre conteste sa légitimité. C’est devenu une vraie sauce de crabe au sommet, ce qui perturbe aussi bien les militants que les institutions. Cela dure depuis trois ans. Or, nulle part au monde on ne dirige un parti de cette manière. Il suffisait de désigner quelqu’un. D’ailleurs, on a vu l’exemple au RPG : lorsque le président Alpha Condé était absent, un secrétaire général a été désigné pour assurer l’intérim. Dans notre cas, les textes disent clairement que c’est l’un des vice-présidents qui doit être désigné. Mais même cela, ils ne l’ont pas fait.

L’empêchement, c’est donc l’absence prolongée du président sur le terrain de la gestion du parti. Et comme je le dis souvent : une troupe qui part à la guerre ne peut pas être commandée par un général absent. C’est aussi simple que cela.

Que comptez-vous faire maintenant face à cette situation ?

Nous comptons nous référer à la loi, à la justice et au ministère de l’Administration du territoire. Car comme tous les partis agréés en Guinée, l’UFDG est régie par la charte des partis politiques. Les textes de chaque formation sont déposés au MATD (Ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation), qui a le pouvoir de veiller à leur application. Or, aujourd’hui, les statuts et règlements intérieurs ne sont tout simplement pas respectés. Et cela est vérifiable.

Ensuite, nous allons intensifier la sensibilisation auprès des militants, car beaucoup sont trompés. Monsieur Dalein a été candidat trois fois sous la bannière de l’UFDG. Trois fois, il a revendiqué la victoire. Et trois fois, il n’a pas accédé au pouvoir. Maintenant, il est à l’étranger, dans un pays où il ne peut ni se faire recenser, ni voter, encore moins être candidat. Peut-on sérieusement prétendre diriger un pays depuis l’étranger ? La Constitution est claire : il n’existe pas de candidature par procuration.

J’ai toujours dit que si M. Dalein avait obtenu le parti par consensus, il aurait pu aussi le céder dans l’intérêt du futur. Mais il a préféré s’accrocher. Et à mon avis, il a été mal conseillé. En politique, quand on est en position de force, on négocie. Mais au lieu de cela, on l’a poussé à se radicaliser, à faire des déclarations graves comme celle appelant à tout faire pour renverser le président de la transition. C’est extrêmement dangereux. Peut-être est-ce l’effet de l’exil, ou simplement celui de mauvais conseillers.

En position de faiblesse, il faut savoir négocier. Ce qui a manqué ici, c’est aussi le respect des textes. Si cela avait été fait, on n’en serait pas là.

Notre troisième axe de lutte, en tant que Mouvement des réformateurs, est de réaffirmer qu’aucun congrès ne pourra se tenir sans nous. Il ne peut y avoir de congrès sans la participation des responsables élus lors du congrès de 2015. Nous sommes les seules légitimes, car nous avons été élus par le suffrage des militants. Ceux qui ont été nommés depuis ne peuvent pas siéger légalement au Bureau exécutif national.

Enfin, lorsque nous disons que ce congrès ne se tiendra pas, ce n’est pas une menace : c’est une certitude fondée sur le droit. Nous avons la loi de notre côté. Et nous utiliserons tous les moyens légaux pour empêcher la tenue d’un congrès illégal.

Avec africaguinee

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