Selon plusieurs sources, le principal hôpital de Tel-Aviv aurait été détruit par des frappes balistiques attribuées à l’Iran, dans un contexte d’escalade régionale sans précédent.
Ce drame marque un tournant. Lorsque les hôpitaux de Gaza étaient ciblés, quand des enfants, des femmes et des civils innocents périssaient sous les bombes israéliennes, la « communauté internationale » est restée silencieuse, complice ou sélective dans ses indignations.
Aujourd’hui, l’histoire semble rappeler que l’impunité n’est jamais éternelle. Le gouvernement Netanyahou, accusé de crimes de guerre et d’une politique d’extrême droite belliqueuse, fait face à une riposte qui pourrait redessiner les équilibres stratégiques dans la région.
L’Iran n’est pas l’Irak. Ce n’est ni le Hamas, ni le Hezbollah, ni les Houthis du Yémen. C’est une puissance étatique structurée, dotée de capacités militaires sérieuses, et d’une influence régionale déterminante.
Une chose est sûre : dans ce cycle de violence, ce sont toujours les peuples qui paient le plus lourd tribut. Il est temps de reconsidérer le sens de la justice et de la paix, loin des calculs géopolitiques et des indignations à géométrie variable.
Maciré Conté