La marche de la paix tenue à Kakandé, ce samedi 12 avril 2025 dans la préfecture de Boké, continue de susciter des commentaires et interrogations. Ce rassemblement, voulu par les autorités locales dans un esprit d’unité et de cohésion nationale, a vu la participation de plusieurs figures issues de différentes sensibilités politiques.
Parmi les visages remarqués dans la foule : Cellou Baldé, ex-coordinateur des fédérations de l’extérieur de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), et Maladho Diallo, ancien trésorier du même parti.
Les deux anciens collaborateurs de Cellou Dalein Diallo, longtemps perçus comme des piliers de l’UFDG, étaient jusque-là silencieux sur leur position politique actuelle, notamment depuis leur rencontre avec le Président Mamadi Doumbouya.
Leur présence à Boké, dans un événement marqué par des symboles forts d’unité nationale et d’adhésion aux valeurs prônées par les autorités de la transition, ne passe donc pas inaperçue.
Un signal politique ?
Certains observateurs y voient un tournant. À défaut d’une déclaration officielle, cette apparition pourrait être interprétée comme un signe de rapprochement voire de ralliement à la dynamique actuelle incarnée par le CNRD.
Dans un contexte où les lignes bougent et où de nombreuses figures politiques redéfinissent leurs positions, la participation de ces anciens proches de Cellou Dalein Diallo à une activité considérée comme favorable à la transition peut apparaître comme un acte hautement symbolique.
Soutien à une candidature du Général Doumbouya ?
La question se pose dès lors : Cellou Baldé et Maladho Diallo adhèrent-ils désormais à la vision du CNRD et soutiennent-ils une éventuelle candidature du Général Mamadi Doumbouya ? Rien ne permet de l’affirmer avec certitude. Seuls les deux concernés peuvent lever le voile sur leurs intentions politiques.
Mais une chose est sûre : la Guinée de 2025 chaque geste, chaque présence publique, surtout dans un cadre aussi symbolique qu’une « marche de la paix », peut porter une charge politique. Dans ce climat où les positions évoluent, la moindre apparition devient un indicateur que les analystes politiques scrutent avec attention.
La rédaction