Il aurait pu ne jamais raconter cette histoire. Ce week-end, Moussa Kafiri, personnage public controversé et figure singulière du paysage guinéen, a été victime d’un violent accident de circulation. Sa voiture, flambant neuve, est totalement détruite. Lui, miraculeusement, s’en est sorti indemne.
Ce choc brutal, qui aurait pu lui coûter la vie, laisse une trace plus intérieure qu’apparente. Et c’est avec une sobriété rare que l’intéressé s’est exprimé, loin de ses habitudes provocatrices : « J’ai frôlé l’irréparable. La voiture est irrécupérable, mais moi je suis en vie. Dieu m’a sauvé. Je me plie à Sa volonté, avec humilité et gratitude. »
Un message simple, puissant, qui en dit long sur la fragilité de l’existence, même pour les esprits les plus indomptables.
Dans le silence des débris et la poussière du choc, une certitude émerge : la vie ne tient qu’à un souffle, et parfois, ce souffle vient d’en haut.
Ibrahima Sory II Keita, pour louramedia.com