Kindia a accueilli un atelier de formation destiné aux professionnels des médias publics et privés. C’était ce mercredi 7 mai 2025.
Il s’agit en termes claires de renforcer le rôle des journalistes dans la sensibilisation autour des questions de genre, d’inclusion, de changement climatique et des solutions fondées sur la nature. Le rencart durera 3 jours.
A l’ouverture de la session de formation, les acteurs des projets Femmes Pro Forêts et NBS (Nature-Based Solutions), soutenus par le gouvernement du Canada, ont répondu présents. Abdoul Rahim Hérico Diallo, Représentant pays du CECI (Centre d’Étude et de Coopération Internationale), a souligné le rôle crucial des médias dans la mobilisation collective. « Vous occupez des rôles centraux dans la sensibilisation, la mobilisation et la conscientisation des décideurs. Ce projet s’inscrit dans la conviction que votre contribution est essentielle dans le combat contre le changement climatique ». Il a salué l’engagement du gouvernement canadien et encouragé la presse à se mobiliser pour les droits des femmes et la protection de la biodiversité.
Pour sa part, Mamadou Tafsir Diallo, Représentant pays de l’Union des producteurs agricoles pour le développement international, UPADI, a rappelé les fondements du projet Femmes pro Forêts, centré sur l’adaptation des nounous rurales du Parc national du Moyen-Bafing. Selon lui, l’atelier est essentiel pour les journalistes, car il leur « fournit les outils pour mieux comprendre et diffuser des informations sur le genre et le climat. Vous êtes les premiers relais d’alerte sur les enjeux climatiques. » Il a aussi appelé à une presse engagée, capable d’influencer les politiques publiques en faveur de la gouvernance inclusive. Amen !
Lanfia Kouyaté, directeur de cabinet du gouverneur de Kindia, a lancé l’atelier. Il a exhorté les journaleux à s’impliquer pleinement dans le combat. « Un journaliste doit porter la cohésion et s’impliquer dans la parole qu’il diffuse. L’environnement de l’homme, c’est comme les deux faces d’une même pièce. Quand nous luttons contre la nature, c’est contre nous-mêmes que nous luttons. », a-t-il déclaré, évoquant la situation des femmes en ces termes : « Le droit des femmes ne se réclame pas, il s’impose par le travail. »
Malal